mardi 2 octobre 2012

Mon dieux, votre mer est si grande et mon bateau si petit.

Mardi 2 octobre


Aujourd'hui vent de 5 a 10 noeuds, mer de 3 a 4 pieds. 60% de probabilité d'averses en après-midi.

Départ pour Bernagat bay. Nous prévoyons une journée de 45 miles nautiques.

Au début de la journée, tout va bien le vent souffle comme une légère brise et la mer 2 a 3 pieds. Nous avons même eu droit a quelques percée de soleil. Nous nous sommes dit 'ca va être facile'.

Puis le vent s'est lever 10 a 15 et la mer s'est gonflé. Les vagues se creuses et bientôt le 2 à 3 devient 3 à 4 et a l'occasion on frise le 5 pieds. Oui je sais certain d'entre vous me diront qu'il n'y a pas de vague dans l'océan, il y a de la houle. Et bien moi j'étais là et ca ressemblais plus à des vagues (comme dans la pire météo entre Burlington et Willsboro) qu'à de la houle.

Et alors la pluie tombe. Je suis en plein dans le 60%! Avec la pluie, vient plus de vent. La mer continu a se creuser et maintenant il y a de plus en plus de 5 pieds de creux.

Nous comptons les miles avant d'arrivé pour alléger l'atmosphère. A ce moment je compte 24 miles a faire et nous avons une vitesse de croisière d'approximativement 6 noeds. Encore 4 heures de ce temps merdique.

Nous parlons, Gabrielle et moi, de tout et rien pour essayer de nous changer les esprits et essayer d'oublier un instant le temps qui reste et cette mer qui ne cesse de nous brasser dans tout les sens.

Je demande a Gabrielle d'aller jetter un coup d'oeil sur l'arche. Je suis inquièt. J'ai le drôle de sentiment qu'elle ne tiendra pas.

Chaque vague qui arrive de travers nous fait rouler et tanguer d'un trottoir a l'autre. Tout ce qui n'est pas assurer à l'intérieur fou le camps et se promène a l'intérieur.

Puis à notre arrivé devant l'entré de Bernagat bay, la mer est tellement grosse que entre deux creux, je ne voie plus la terre! A mon oeil, les creux doivent faire 7 pieds. J'ai les vagues qui me pousse et chacune d'elle menace de me viré sur le côté si je ne suis pas vigilant. l'entré qui me semblait si large me parait maintenant étroite. Puis, soudain, apparait des bouées dans le chenail qui coupe la largeur en deux. D'un coté des haut fonds, de l'autre un bras de mer en rocher et derrière moi toute la force de l'océan qui entre dans la baie. Je suis bien petit...

Nous sortons de la mer et soudain tout est calme. Nous jettons l'ancre dans le fond d'une petite baie a gauche du phare.

Le lendemain matin nous lirons dans le cruising guide que lorsque les vagues se brises à l'entrée de Bernagat bay, les gardes côte recommandent de ne pas entrer et de retourner à Manasquan ou continuer a Atlantic city!


Nous avons eu une leçon d'humilité.

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